Patrick

Nous nous étions donné rendez-vous à 9h30 au moulin de Rochevideau à La Chapelle Faucher pour une journée qui s’annonçait alléchante.

La participation à cette journée a été forte de 46 personnes. Nous avons été accueilli de façon admirable par Patricia et Didier, propriétaires du lieu. Après un café et une montagne de merveilles dégustés, qui nous a permis de laisser la brume se lever, nous avons visité le moulin et ses trois roues à aubes, et écouté Didier nous raconter quelques anecdotes sur les meuniers précédents. Après avoir visité le four à pain et la boulangerie, puis le pressoir à pommes, nous avons pris la route et longé la Dronne sous les averses pour nous diriger vers la Maison de la Dronne à Montagrier, moulin pour lequel, bien que fermé au public, la Communauté de Communes du Pays Ribéracois, propriétaire du lieu, avait confié les clés à l’APAM pour en assurer la visite. Les participants ont pris plaisir à découvrir le lieu, bucolique à souhait, la turbine, bien qu’à l’arrêt a suscité un énorme intérêt et la salle des maquettes a passionné petits et grands. Malgré tout, c’est avec un retard modéré que nous sommes arrivés au moulin voisin de Salles à Tocane St Apre pour partager un pique nique tiré du panier, bien à l’abri du hangar de la laiterie du moulin. Pique nique amélioré de gâteaux et vin offerts par nos hôtes.

Après ce repas conséquent, nous avons écouté l’histoire du moulin raconté par sa Sylvie sa propriétaire, puis visité la salle des machines composée de quatre paires de meules et un moulin à huile en parfait état, puis nous sommes monté à l’étage, anciennement occupé par la bluterie, pour découvrir une exposition sur les chemins de meuniers, exposition coorganisée par l’association des amis du Moulin de Salles et l’APAM.

Nous nous sommes dirigés ensuite vers le moulin de Bressol, situé à quelques encablures en aval, toujours sur Tocane. Ce moulin, appelé autrefois également moulin de Brasseau, puis de Bresseau est en fait constitué de deux moulins mitoyens implantés au fil de l’eau sur la Dronne. Un premier moulin, datant probablement du 17è siècle, est équipé d’une roue à aubes a produit de la farine avant d’être converti en filature. Au milieu du 19è siècle, un second moulin lui aussi équipé d’une roue à aubes lui a été adossé pour produire de la farine. Ce moulin étant nouvellement acheté par nos hôtes, de nombreuses questions sur le ou les projets de valorisation ont été posées, questions toutes aussi intéressantes que passionnées. Nous avons continué ces merveilleux échanges autour d’une collation préparée par Iris et Alastair que nous remercions pour cette chaleureuse réception. La journée s’est terminée à l’heure prévue avec un soleil presque revenu.