Alerte sur la politique de l’eau en France

10 propositions de la Fédération Des Moulins de France aux candidats à l’élection présidentielle.

La Fédération Des Moulins de France a fait parvenir aux candidats les propositions qui semblent pertinentes dans l’intérêt des moulins. Ces mêmes propositions seront à diffuser et expliquer aux candidats aux législatives. Un tract a été imprimé à cet effet et sera disponible pour tous ceux qui souhaiteraient en faire bon usage.

Consulter les propositions

Moulin de Bonnes

Histoire du Moulin de Bonnes

Le Moulin de Bonnes était à l’origine le moulin banal des Seigneurs de Bonnes. La disposition de ses canaux, de ses îles, ses fortifications et ses coffrages de bois pour les chutes sont  aussi anciens que la seigneurie, qui remonte au XIII° siècle. Depuis toujours, cette configuration inclut des hâtiers- canaux  de contournement des seuils-destinés à la migration des poissons.

Les meuniers font de la farine, de l’huile de noix, mais ils sont aussi boulangers dans  la fournière et poissonniers de rivière sous le pont couvert de la maillerie -l’île où ils réparent les filets…

Pendant plusieurs siècles, le Moulin de Bonnes appartint à divers membres de la famille Bouchard d’Esparbès de Lussan, jusqu’à la dernière héritière qui vendra le château et ses domaines. Figurant sur les cartes de Cassini (dessiné) et de Belleyme (pointé et nommé), le Moulin de Bonnes est fondé en titre.

A partir de 1770, le nouveau seigneur de Bonnes se nomme Jean-Baptiste Périer de Gurat. Par acte du 9 juin 1772 celui-ci afferme son moulin. C’est déjà un Lavergne qui fait tourner les roues. A la suite de la Révolution, Clément Lavergne se porte acquéreur du Moulin de Bonnes. Les Lavergne, puis leur descendance Enard, en demeureront les propriétaires jusqu’en 2008.

En 1943, la famille Lavergne a eu la surprise de voir son bien inscrit à l’inventaire des Sites ce qui fait du Moulin de Bonnes un espace architectural et naturel protégé. L’actuelle propriétaire, Martine Boyer, s’applique à mettre en avant l’aspect patrimonial et esthétique des lieux. On peut visiter lors des Journées européennes et de celles du Patrimoine. Cette zone humide de quatre hectares est aussi Refuge LPO (Ligue de Protection des Oiseaux).

En 2O17, le site s’ouvre à l’observation des botanistes et des ornithologues afin d’établir la première fiche de biodiversité du Moulin de Bonnes, soit l’inventaire du vivant.

Rapport du CGEDD

Le rapport du CGEDD sur la continuité écologique est avare de détails sur les coûts de cette réforme, alors que le caractère exorbitant des dépenses est, depuis le début, ce qui choque profondément les élus, les riverains et les propriétaires. L’argent public est déjà rare dans la ruralité, cela ne prédispose pas à accepter des chantiers altérant le cadre de vie sans bénéfice direct pour les citoyens ni même objectifs clairs de résultats écologiques. A partir des quelques données chiffrées du rapport CGEDD sur les coûts des chantiers 2007-2012, nous pouvons produire une première estimation du coût total du classement en liste 2: il s’élèverait à 2 milliards d’euros. Cette somme exorbitante ne concerne qu’une dimension de la morphologie (continuité longitudinale) et quelques espèce spécialisées de poissons, ne produira pas par elle-même le bon état écologique et chimique demandé par l’Union européenne, n’est pas assortie d’une estimation des gains écologiques réels. Cette dépense a aussi des externalités négatives indéniables : perte d’éléments appréciés du patrimoine et du paysage, du potentiel énergétique, de la capacité de stockage local d’eau à l’étiage, de la biodiversité propre aux chutes, retenues et biefs quand ils sont détruits, etc. Nous n’avons réalisé à date que 15% de ce programme ruineux, incertain et contesté: il faut le stopper de toute urgence afin de remettre à plat l’ensemble du dispositif. Au propre comme au figuré, arrêtons les frais!

Consulter le rapport de synthèse et propositions: Telecharger
Consulter le rapport détaillé d’état des lieux: Telecharger
 

Restauration du Moulin à vent de Gignac

Le Moulin à vent de Gignac qui n’avait pas tourné depuis 1890 a de nouveau retrouvé ses meules, son toit et ses ailes et peut désormais moudre du grain.
La restauration du Moulin a été menée par l’Association des Amis du Moulin de Gignac, soutenue par la Fondation du Patrimoine.

Le coût des travaux est de 120 000€ ont été financés par des dons de particuliers et d’entreprises.

Plus de photos et d’informations sur les travaux en cliquant sur le lien suivant ICI