NOS MOULINS QU’ON ASSASSINE !

Un moulin est l’héritage d’un usage tout en ayant une valeur patrimoniale au même titre que les autres patrimoines de notre département.

Les moulins de nos rivières sont en harmonie avec les cours d’eau. Le prétexte qu’ils seraient responsables de la disparition de certaines espèces est un faux alibi qui permet à l’administration de rédiger des textes qui vont finir par arriver à la destruction des chaussées de nos moulins.

Le moulin et sa chaussée, qui existent depuis la nuit des temps, ne sont pas responsables de la qualité de l’eau comme le clament certains écologistes et lobbyistes qui ne possèdent pas de moulin. Allons-nous commettre les mêmes erreurs que lors du remembrement pour arriver à une opposition entre patrimoine et écologie ?

Une situation bloquée par un manque évident d’écoute. La rencontre du 4 avril 2019 avec le préfet de Dordogne offrait une possibilité de dialogue. Ce dernier avait demandé à la DDT et à EPIDOR de fournir des éléments à l’APAM. Une relance, au mois de juin dernier, est restée sans réponse avec en guise de réplique la publication d’un décret, en août dernier, qui permet à certains technocrates d’en finir avec les moulins.

Les propriétaires de moulins  du Périgord Noir, concernés par la restauration de la continuité écologique, en appellent de nouveau aux autorités départementales pour trouver une ouverture en analysant au cas par cas les ouvrages qui font l’objet de tracasseries administratives de la part des services de l’Etat.

Des désagréments qui provoquent soucis et contrariétés alors que des solutions existent pour obtenir une bonne qualité de l’eau et la libre circulation des sédiments. C’est une question de bon sens car les moulins peuvent jouer un rôle important dans le monde de demain.