Fouilles à Forgeneuve

L’article suivant est issu du journal Sud Ouest du 11/02/2014 :

Dans le cadre de la mise en valeur du site classé de Forgeneuve, forge construite en 1750 par le marquis René de Montalembert pour la production de canons de marine, des sondages ont été réalisés du 3 au 6 février.

Dirigés par Alain Ploquin, chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en archéo-métallurgie et Graziella Rassat, doctorante en 3e année sur le thème de l’histoire de la forêt et de la métallurgie en Périgord Limousin Angoumois, ils ont permis aux bénévoles et salariés de plusieurs associations locales de confirmer l’intérêt historique exceptionnel du lieu.

Fosse à canon à la Forge de forgeneuve Nouvelles découvertes à la forge de Javerlhac.

Jean Lavois, Michel Lémans, Jean-Louis Delage, Christian Magne, Michel Chambard, Michel Léonard, Pierre Maillard, Peter Stagg, sous le contrôle du Service régional d’archéologie d’Aquitaine et avec l’accord de l’architecte des Bâtiments de France, du propriétaire et de la mairie de Javerlhac, ont effectué deux sondages. L’un au niveau d’une des deux voûtes de coulée, l’autre entre les deux fours, à la recherche de la fosse à canons.

Découverte de cavités

L’été dernier, des relevés géophysiques (sondages électriques) avaient permis de repérer les différents sols anciens qu’il s’agissait là de confirmer. Les anciennes activités connues par les archives sous les noms de « four à chaux », « laiterie » et « forge à canons » ont été retrouvées.

La fosse, dans laquelle les moules à canons étaient posés verticalement, et un canal de coulée ont été mis à jour. Le sol « premier », celui de l’époque de la construction et des premières années de production de canons pour l’arsenal de Rochefort, se situe à près d’un mètre de profondeur. Il s’agira, dès l’été prochain, et sans doute pendant plusieurs mois, de fouiller la totalité du sol.

L’objectif final étant une mise en valeur scénographique complète des hauts fourneaux dans le cadre de la restauration de la forge et de sa mise en valeur. Les premiers travaux, prévus dès cette année, sont portés par la commune de Javerlhac, les propriétaires M. et Mme Stagg et le centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) du Périgord Limousin. Les associations Route des Tonneaux et des Canons (RTC) et Feu Fer Forges sont également mobilisées.

Des portes ouvertes de Forgeneuve sont prévues dans le cadre du Festival des forges et de la métallurgie d’Étouars et de la Fête des couteaux de Nontron, du 2 au 10 août.« 

Le Moulin de la Rouquette à Port Sainte Foy

Acquéreur depuis 2008, la commune de Port Sainte Foy à remis en état le site du Moulin de la Rouquette en 2012.

Cette année fut l’occasion d’inaugurer la charpente réalisée par les Compagnons Charpentiers du Tour de France, sous la houlette de Patrice Darphel et Christophe Connord maître charpentiers.

Le maire, Jacques Reix, dans son allocution d’ouverture a tenu à remercier les jeunes charpentiers et exprimer au nom des habitants leur admiration collective pour l’œuvre réalisée dans le respect des règles de l’art et dans la bonne humeur. Ils sont venus de lieux divers, perpétuant ainsi le savoir-faire et les traditions du compagnonnage dont l’histoire remonte au temps des bâtisseurs de cathédrales. Désormais, le moulin de la Rouquette retrouve un peu de son aspect d’antan.

Et de conclure : « Ce patrimoine est une machine à rêver, indispensable à notre vie car il est le dernier témoin de notre passé. Il appartient à tous ceux qui l’aiment et leurs légitimes propriétaires ne sont que locataires très passagers de ces sites. Ce patrimoine qui se crée et se transmet tous les jours, il faut en assurer la mise en valeur. C’est ce que la municipalité de Port-Ste-Foy-et-Ponchapt a commencé à faire en rénovant dans un premier temps le lavoir de Garrigues et aujourd’hui la toiture du moulin de la Rouquette ».

Article issu du site Internet de Port Sainte Foy

Papéterie de Larroque à Couze Saint Front

Edifié au XIIIe siècle spécialement pour la fabrication du papier, sur la Couze, rivière réputée pour la pureté de ses eaux, le Moulin de Larroque était la propriété au début du XIVe siècle du Pape Clément V, archevêque de Bordeaux. Une douzaine de moulins à papier fonctionnaient le long de la rivière durant des siècles.
L’industrialisation, à la fin du 19e siècle a contraint les petites installations au silence; le Moulin de Larroque s’éteint pour devenir une ruine.

En 1972 Georges Duchêne le rachète et lui redonne vie. Les ateliers n’existaient plus. Courage, volonté lui ont permis d’être connu et apprécié dans le monde entier.

Depuis bientôt 40 ans la qualité de ses papiers a fait de ce moulin le site majeur du papier d’art en europe. Des papiers pur chiffon pour toutes les techniques, qui ont conquis de grands artistes, comme Coignard, Léonor Fini, Alechinsky, Corneille, César et des centaines d’autres aquarellistes, pastellistes, graveurs, imrpimeurs, encadreurs et calligraphes

 

Pour plus de renseignements voici les coordonnées de la papéterie :

Moulin de Larroque
40 avenue de Cahors
24150 Couze – Saint Front
05 53 61 01 75
moulindelarroque@free.fr
www.moulindelarroque.com