Le moulin de Gouny à Montignac

 

Le moulin de Gouny est situé dans la ville de Montignac à quelques 900 mètres des fameuses grottes de Lascaux.
Il s’agit d’un moulin à roue à augets en cour restauration dans le but de produire de la farine.

Il est composé d’un ensemble de bâtiments : Moulin , tour et maison d’habitation , annexes; four à pain avec son seccadou (‘ le seccadou était un clayonnage formant plafond à l’avant du four et permettanr de sécher les châtaignes ), grange en partie couverte en lauzes , séchoir à tabac ,bâtiments divers reconvertis à partir du XIX ème siècle en ferme et exploitation agricole.

Au rez-de-chaussée du bâtiment principal se trouve le moulin proprement dit traversé en son milieu par le ruisseau « le Gouny » ( bief amont ), ce bief fournissait la force motrice actionnant les meules . Le « Gouny » prend sa source au lieu-dit « La Fageotte quelque 600 mètres en amont du moulin et va se jeter dans la Vézère à 500 mètres en aval.La source de la Fageotte est une source captée le « Gouny est donc actuellement alimenté par 7 sources faisant partie du système hydro-géologique de la colline de Lascaux. Deux élargissements du bief amont ont permis la création de deux retenues d’eau d’environ 600 m2 chacune , permettant au moulin d’être alimenté en eau toute l’année . Un canal de dérivation couplé à un système de vannage permet en cas de besoin de mettre le moulin hors d’eau . Le Gouny est un cours d’eau classé non domanial .

Le bief qui sétend sur 600m avant d’arriver au moulin est très envasé les deux retenues d’eau également . Les ragondins qui y pullulent ont quelque peu errodé les berges .Ils ont également creusé de telles galerie ,qu’une partie non négligeable de l’eau s’écoule par le canal de dérivation.J’ai l’intention de construire des petits batardeaux ( Pieux en châtaigner et remplissage argile ,afin de colmater ces nombreuses brèches). Malgré tout il passe quand même quelques 50 litres par seconde

En l’absence de documents et en se basant sur des éléments architecturaux on peut dater cette partie des bâtiments (partie moulin )à la première moitié du XIVème siècle. Ce bâtiment est flanqué d’une curieuse tour rectangulaire qui a pour dimensions de base : 2m par 7m ce qui n’est pas courant .La partie supérieure n’existe plus, dans la partie encore existante ( niveau du 2ème étage )se trouve un escalier hélicoïdal en pierre débouchant sous la toiture actuelle . A l’entrée de cet escalier se trouve un linteau à épaulement caractéristique de l’architecture du début du XIVème siècle.

 

Etat de la machinerie à l’achat

LES ARRIVEES D’EAU

Deux arrivées d’eau sont encore existantes :une arrivée basse et une arrivée haute .

L’arrivée haute est constituée d’un coursier de 0,70 m de large qui débite actuellement environ 50 litres/ sec. Dans le cas d’une roue à augets ce coursier doit être prolongé .La hauteur de chute est de 2,20 mètres .Différence entre le niveau supérieur de l’eau à la sortie du coursier et le niveau supérieur de l’eau dans le déversoir

L’arrivée basse correspond correspond vraissemblablement à la configuration médiévale du moulin c’est à dire une roue à axe vertical .

LA ROUE

Axe de la roue du moulin Roue du moulin de Montignac

Il reste de la roue : son axe métallique, diamètre 50mm et de 2,00m de long Il est désolidarisé du reste de la machinerie .. Fixés sur cet axe deux paires de 4 tourteaux (fer plat de 40x15x490 maintenus deux à deux de chaque coté du bras par trois boulons de 25mm de diamètre), et deux bras encore entiers . Ces éléments ont d’ailleurs permis de dimensionner la roue comme supposée être à son origine. Il est à noter que la roue entrainait deux paires de meules (Il est vraissemblable que cet axe ne soit pas d’origine et ne puisse pas fonctionner . Il n’en reste pas moins, compte tenu de la hauteur de chute, un diamètre de roue égal à 2 mètres )

LES MEULES

Vue d'ensemble de la salle des machines Meules moulin de gouny

Deux meules de 1500mm de diamètre et de 260mm d’épaisseur chacune, sont posées l’une sur l’autre. La meule dormante est maintenue légèrement soulevée par des coins en bois . En effet comme décrit plus bas, le bout inférieur du gros fer ne repose plus sur la crapaudine du palier . Ces deux meules sont constituées de plusieurs parties maintenues par cerclage .

 

LE BEFROI

Quatre Piliers en pierre supportant une enchevêtrure de 4 poutres 18x15mm sur lesquels repose la meule dormante .

L’archure

Seul subsiste la base ( ? ) de cette archure . Ce plancher est constitué de quatre fortes planches d’épaisseur 100mm par 210mm de large 1760mm de long . Ces planches sont assemblées par tenons et mortaises traversants chevillés ( 2 chevilles de 15mm à chaque assemblage) . L’anche est encore en bon état . Une des planches ,côté amont est à remplacer .Cette base est posée sur quatre bois debout de160mm de hauteur , eux-même posés sur l’enchevêtrure

LE MECANISME

Le gros fer Diamètre 80mm longueur 870mm il comporte la lanterne (renvoi d’angle conique en fonte) .Le soulèvement des meule à l’aide de coins de bois a désolidarisé la pointe du gros fer de la crapaudine. Une partie du palier supportant la crapaudine est tombé en poussière côté amont . Ceci explique peut-être le « calage des meules ».

Le rouet de fosse . Ce rouet en fonte d’une seule pièce d’un diamètre de 1400mm est constitué d’une couronne de 160mm de largeur L’évidement central est un hexagone de 250mm de côté. Il est relié à la couronne par 6 bras .Les aluchons ( Cormier ?) n’existe plus . Ce rouet est désolidarisé du mécanisme et repose sur le fond de la fosse .

LA TREMPURE

Le palier. Il est constitué d’une poutre de 240×240 mm de section et d’une longueur d’environ 2000mm . La partie côté anche est relié à la braie mobile par un fer de diamètre 12mm d’une longueur de 500mm .Le palier n’est donc pas posé sur la braie mobile mais accroché à celle-c i( Voir croquis ) . La partie solidaire de la braie fixe est tombée en poussière , comme indiqué plus haut . La crapaudine est en place et pourra être récupérée pour être réutilisée lors du remplacement du palier existant.

La braie mobile Elle fixée au-dessus de l’extrémité aval du palier à environ 150mm. Il s’agit d’une pièce de bois de section 170x130mm et d’une longueur de 1200 mm. Elle est encastrée à chaque extrémité dans les piliers du befroi Elle semble pouvoir être manoeuvrée sur sa partie gauche par l’épée de trempure et ainsi, par l’intermédiaire du palier et du gros fer lever ou baisser la meule tournante.

Forge de Savignac Lédrier

Historique

Edifiée vers 1521, la forge de Savignac-Lédrier occupe un fond de vallée verdoyante de l’Auvézère, dominé par un château Renaissance rappelant l’origine seigneuriale de ses premiers propriétaires. L’ensemble du site, couronné par la chute amplement incurvée sur la rivière, découvert de la route menant au bourg de Savignac, offre à n’en pas douter une des vues les plus expressives et des plus gratifiantes du Périgord.

Cette forge figurait parmi les grosses forges à bois qui, sous l’ancien régime, produisaient de la fonte et du fer à l’aide d’un haut-fourneau et d’une affinerie. La marche de l’usine reposait sur l’utilisation de l’énergie hydraulique et sur l’emploi d’une main d’œuvre paysanne, uniquement en période hivernale.

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Moulin de la Pauze

Ce beau moulin est situé sur le cours d’eau « la Drone » sur la commune de Saint Méard de Drône au coeur du Périgord vert.
Il est composé de 4 étages où s’étale tout le mécanisme du moulin encore en état de fonctionnement.

Il est actuellement équipé de turbines permettant la fabrication d’électricité.

Visites et stages

Ce moulin est visitable toute l’année sur rendez-vous et organise également des stages en meunerie, en techniques ancestrale de fabrication du pain & de viennoiseries.

Pour plus de renseignement vous pouvez contacter Alain Mazeau :

Moulin de la Pauze
Saint-Méard-de-Drône
24600 Ribérac
05 53 90 30 01
06 08 74 24 00
moulindelapauze@wanadoo.fr
http://www.moulindelapauze.fr/index.htm

Moulin de Taillepetit

Ce moulin est situé sur la commune d’Annesse est Beaulieu à quelque pas de Périgueux.

Il reste encore les meules du moulin ainsi qu’une partie de son mécanisme.

Historique

Ce Moulin aurait été construit vers 1330 par les Comtes de Bourdeilles.

La pièce la plus ancienne, concernant le moulin, est conservée aux Archives Départementales de la Dordogne ; ce parchemin date de 1372.

Les Archives possèdent également un acte établi en 1508 entre Guilhem de Fayolle, seigneur, et Antoine Gay, meunier, établissant une « libre assence » du moulin.

L’outillage se compose seulement de deux paires de meules à blé mais le contrat prévoit la construction par le meunier d’une troisième paire de meules à grains et de « deux autres moulins, savoir un à huile et l’autre à ….étoffe ».

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