Le samedi 5 octobre 2024, de 9h30 à 17h00 à Saint Méard de Drône
Le Conseil de Développement Durable du Périgord Vert (CDD24) et l’APAM organisent conjointement une journée découverte des moulins ouverte à tous. En se déplaçant de moulin en moulin le long de la Dronne, Vous découvrirez à quoi les moulins ont servi au cours des siècles et à quoi aujourd’hui ces mêmes moulins peuvent avoir un intérêt pour la collectivité.
Fest’eau
Le samedi 28 septembre 2024, de 10h à 18h00, au port de Bergerac
Le festival Fest’eau se tient sur le port de Bergerac le 28 septembre de 10h à 18h. Village d’exposants, rallye pédestre, animations sur le thème de l’eau, animations musicales, danses et théâtre au fil de l’eau. L’APAM sera présente avec sa maquette pédagogique.
Sortie d’automne 2024 de l’APAM
Le samedi 28 septembre 2024.
Découverte de quelques joyaux du Sarladais
Journées du patrimoine 2024
Du 21 au 22 septembre 2024, le 20 septembre pour les scolaires.
Si vous voulez y participer, n’oubliez pas de vous inscrire sur le site journeesdupatrimoine.gouv.fr. Aller dans la rubrique « Participer à l’évènement », puis dans l’onglet « Nouvelle Aquitaine ».
Si vous n’avez pas de compte, il faut vous en créer un avant de vous inscrire)
Battage à l’ancienne au moulin de Citole
Le dimanche 28 juillet à partir de 11h, venez découvrir les méthodes de l’ancien temps et le moulin de Citole, joliment restauré. Démonstrations, exposition de matériels anciens Buvette, Apéro musical et bal trad’, découvrez le programme ici
Moulins en fête 2024
Cette année l’opération Moulins en fête se tiendra les 21, 22 et 23 juin.
Pour en savoir plus cliquez ici
Moulins en fête 2024 à Moulin O’Fruits
Le moulin de Lanquais vous propose, dans le cadre de Moulins en fête, le samedi 22 juin les activités suivantes:
Triste nouvelle
Association Les Amis du Moulin de Salles
Felibrée 2024
La Félibrée se tiendra, cette année, à Tocane Saint Apre, du 5 au 7 juillet.
L’APAM sera présente, comme chaque année, à cette grande fête occitane, pour vous permettre de découvrir, redécouvrir, partager et mettre en valeur notre patrimoine présent le long de nos rivières et sur nos coteaux venteux depuis plusieurs siècles.
Venez nous rencontrer pour découvrir comment nous nous proposons de les mettre en valeur et leur redonner la place qu’ils méritent dans notre société.
Nous serons présents au niveau des vieux métiers.
Cet évènement attirant beaucoup de monde, nous sommes à la recherche de bénévoles qui pourraient nous aider à tenir notre stand. N’hésitez pas à nous contacter sur assomoulinsperigord@orange.fr
JURIDIQUE
Décision du Conseil d’Etat
Suite à une requête en annulation portée par les fédérations de moulins (FFAM, FDMF, FFASM), de riverains (ARF), les associations Hydrauxois et France Hydroélectricité, le conseil d’Etat vient d’annuler le 15 février, avec effet immédiat, l’article 1er du décret ministériel scélérat du 3 août 2019, qui avait durci la définition de l’obstacle à la continuité écologique prévue à l’article R214-109 du Code de l’environnement. Nous reproduisons ci dessous la lettre de notre avocat Jean François Remy
Par décision rendue ce jour sur une requête introduite par notre avocat pour le compte notamment de France Hydro Electricité, de la Fédération Française des Associations de Sauvegarde des Moulins – FFAM, de la Fédération des Moulins des France – FDMF, de l’Association des Riverains de France – ARF et d’Hydrauxois, le Conseil d’Etat vient d’annuler l’article 1er du décret ministériel du 3 août 2019, qui avait durci la définition de l’obstacle à la continuité écologique prévue à l’article R 214-109 du Code de l’environnement.
Pour mémoire, à compter de la date d’entrée en vigueur de ce décret porté par la Direction de l’Eau et de la Biodiversité/Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, étaient notamment considérés comme un obstacle à la continuité écologique, dont la construction est interdite sur un cours d’eau classée en Liste 1 au titre de l’article L 214-17 du Code de l’environnement :
-Tout ouvrage en lit mineur d’un cours d’eau d’une hauteur supérieure à 50 cm, qu’il barre ou non l’ensemble de la largeur du cours d’eau, à la seule exception des ouvrages à construire pour la sécurisation des terrains de montagne pour lesquels il n’existe pas d’alternative,
-Tout ouvrage de prise d’eau ne restituant à l’aval que le débit réservé ou débit minimum biologique une majeure partie de l’année,
-Toute remise en état d’un barrage de prise d’eau fondé en titre notamment, dont l’état actuel pouvait être considéré comme ne faisant plus obstacle à la continuité écologique.
Ce décret condamnait une part majeure du potentiel de développement de l’énergie hydraulique en sites nouveaux et en rénovation sur des sites existants, dont une grande part est située sur les cours d’eau classés en Liste 1, et par ailleurs condamnait un nombre conséquent de moulins anciens à une démolition « naturelle » et inéluctable de leurs ouvrages dont la remise en état était interdite.
Conformément à ce que nous avions soutenu en requête, le Conseil d’Etat a notamment retenu que le Gouvernement ne pouvait valablement considérer :
-Qu’un ouvrage en lit mineur présentant une hauteur de 50 cm au moins est nécessairement un obstacle à la continuité écologique au sens de l’article L 214-17 du Code de l’environnement.
Rappelant ses décisions adoptées au titre des deux précédentes tentatives de définition restrictive de la continuité écologique réalisées par circulaires ministérielles partiellement annulées de 2010 et 2013, le Conseil d’Etat confirme qu’un tel critère absolu ne peut légalement être retenu, la loi ainsi que les débats parlementaires prévoyant que le critère d’obstacle à la continuité écologique doit être apprécié au cas par cas.
A ce titre, la méconnaissance par la Direction de l’Eau et de la Biodiversité de la loi, de la volonté du législateur et enfin de la jurisprudence du Conseil d’Etat est sanctionnée.
-Que la restitution à l’aval d’un ouvrage de prise d’eau du seul débit réservé ou débit minimum biologique serait nécessairement un obstacle à la continuité écologique, dans la mesure où – précisément – le débit minimum biologique prévu à l’article L 214-18 du Code de l’environnement a pour objet de permettre de garantir la vie, la circulation et la reproduction du poisson.
A ce titre, la méconnaissance de la loi par la Direction de l’Eau et de la Biodiversité est également sanctionnée.
L’ensemble de ces dispositions étant liées, le Conseil d’Etat annule dans le même temps le II. de l’article R 214-109 du Code de l’environnement qui concernait la remise en état des barrage de prise d’eau fondés en titre.
Cette décision, qui est sans recours, est d’application immédiate.
Dans ces conditions :
-Les dispositions de l’article R 214-109 du Code de l’environnement modifiées par le décret du 3 août 2019 cessent de produire effet à compter de ce jour.
-Toute décision administrative fondée sur les dispositions de l’article R 214-109 du Code de l’environnement en vigueur depuis le 3 août 2019 et jusqu’à ce jour est entachée d’illégalité, son annulation pouvant être sollicitée devant le juge administratif si le délai de contestation court toujours ou encore si un recours a déjà été engagé.
Dans les autres cas (délai de recours dépassé ou recours déjà jugé définitivement), il est possible de saisir le Préfet d’une demande de retrait de la décision qui serait fondée sur ces dispositions au visa de l’article L 243-2 du Code des relations entre le public et l’administration.
-Il est à nouveau possible de déposer une demande d’autorisation environnementale pour la création et/ou la modification d’un ouvrage hydraulique sur un cours d’eau classé en Liste 1, sous réserve que le projet ne soit pas de nature à constituer un obstacle à la continuité écologique, cette existence d’un obstacle à la continuité écologique devant à nouveau donner lieu à une appréciation au cas par cas.
Pour conclure, il est précisé que le recours formé par la Fédération Nationale de Pêche ainsi que France Nature Environnement, qui visait l’article 2 du décret (création d’un nouveau cas de cours d’eau atypique pour les cours d’eau de type méditerranéens) est quant à lui rejeté.
Cette décision sera prochainement accessible, notamment, sur Legifrance ainsi que sur le site internet du Cabinet.
Jean-François REMY
Avocat membre associé
Une première victoire d’un combat qui n’est pas terminé puisque deux autres recours ont été déposés visant notamment l’autre décret ministériel du 30 juin 2020.
Historique de l’APAM
L’Association Périgordine des Amis des Moulins (APAM) a été créé le 30 mars 2001 à l’initiative de Charles Girardeau qui en fut le Président pendant 12 ans.
L’association dont le siège social est à la mairie de Lalinde en Dordogne a pour but l’étude, la protection, la sauvegarde des moulins, de leur site et de la transmission de la mémoire et des savoirs faire s’y rapportant.
Cette association est membre de la Fédération Française des Associations de sauvegarde des Moulins (FFAM).
Les activités et objectifs de l’association :
- Grouper les amis des moulins à eau, à vent à sang et autres types de moulins et tous ceux qui d’une façon générale veulent apporter leur concours à la protection du patrimoine technique et architectural qu’ils constituent.
- Alerter l’opinion publique pour la conservation des moulins susceptibles d’être sauvés et en liaison avec les pouvoirs publics, veiller dans toute la mesure du possible à leur restauration, conservation et entretien.
- Organiser toutes manifestations d’intérêt culturel et touristique ayant pour objet la protection et la défense des moulins.
- Publier et encourager la diffusion de tous les livres, de toutes les revues destinés à faire connaître l’existence, les caractéristiques techniques et architecturales, la sociologie et l’histoire des moulins.
- D’une façon générale, mobiliser toutes les ressources possibles pour la conservation des moulins par le moyen des bulletins, publications, mémoires, conférences, séminaires, expositions, films, moyens audio-visuels, et informatiques, musées, concours, prix et récompenses.
- Organiser la transmission des savoir-faire par la formation des personnes.
- Créer et cultiver la convivialité entre les personnes au cours de rencontres et évènements divers.
- Organiser des opérations « coup de main » auprès des adhérents pour les aider à réaliser des travaux difficiles à faire seuls.
Le Bureau :
- Président : Patrick HAUTEFAYE
- Vice présidente : Jacqueline LAVERGNE
- Vice président : Alain PÉRIER
- Vice président : Abraham HUIJSMAN
- Vice président : Michel COSTE
- Trésorier : Abraham HUIJSMAN
- Secrétaire : Marlène BELAÏD
Adresse :
Mr HAUTEFAYE Patrick
Le Moulin du Treuil
24320 AURIAC DE BOURZAC